José Bové : l'homme aime les moustaches, sa
pipe et les élections présidentielles.
José Bové se veut le candidat condamné.
«Candidat commun» d'une fraction de la
gauche antilibérale.
«Candidat condamné» par les tribunaux de la
République pour fauchage d'OGM.
Pourra-t-il démonter le système présidentiel
comme il a su démonter le McDo de Millau ?
Saura-t-il faucher Sarkozy et Le Pen aussi
facilement qu'il coupe un épis de blé
transgénique ?
«Si j'osais Bové», son slogan de campagne
invite à redécouvrir derrière sa légende l'homme
et le militant tel qu'ils se livraient en 2000 à Paul
Ariès et à Christian Terras pour ce livre-entretien.
José Bové invite les partisans de la décroissance
à investir sa campagne.
«José Bové : le candidat condamné» est donc
surtout le pari que font certains objecteurs de
croissance de tout faire pour transformer sa
candidature de protestation en campagne de
fondation. Un texte iconoclaste de Paul Ariès pour
un accompagnement critique de «si j'osais
Bové.»