Journal des traces
Poésies
Amsterdam 3 janvier 2007
Elle s'approche de la trace (...) regarde son miroir dans la trace s'éloignent reviennent, les miroirs (...) échos ensommeillés des caresses ce sont les routes douceurs (...) ce sont les gares des caresses et elle part en chasse de la trace
Dans l'air de Mattia Scarpulla, il y a de l'oxygène et des mots, français et italiens, qui se baladent. [...] journal des traces n'est ni intime [...] ni chronologique - la mémoire jongle avec ses oublis, elle joue avec les souvenirs, les désorganise au gré de ses envies : « l'oubli est l'histoire qui devient trace [...] ». Qu'importe dans quelle langue s'élabore l'oeuvre poétique, elle « est » une langue étrangère. Le chemin à parcourir pour la rejoindre est l'espace de liberté où se niche le travail d'écriture.
Marie-Gabrielle Houriez