Après avoir obtenu son diplôme de l'Institut des Hautes
Études rabbiniques au Maroc, Victor Malka se tourne vers...
des études de journalisme, au grand désespoir de son père
qui espérait le voir perpétuer le rabbinat de la tradition
familiale. Des décennies plus tard, il se demande s'il a
gagné au change. Dans ce Journal, sorte de confession
d'un enfant juif du siècle, il exprime en tout cas tristesse
et désillusion face à l'évolution de la scène du judaïsme,
israélien et diasporique.
S'expriment ici étonnements et blessures d'un parcours
inédit, beaucoup d'émotions et d'interrogations, des
tâtonnements, des colères et des exercices d'admiration,
des mots pour temps de crise et des formules d'espérance,
des histoires pour rire et des paroles de fraternité. L'auteur
n'oublie pas les leçons de vie glanées auprès de maîtres
lumineux et d'individus d'exception. Mais aussi tourne
et retourne les questions posées aux juifs : à certaines ils
ne peuvent répondre, à d'autres ils répondent mal, et
d'autres encore restent à tort sans réponse ! Sale temps
pour les juifs ? Sans doute, mais c'est une vieille histoire
qui se continue sous de nouvelles formes...
Une vocation ratée, Victor Malka ? Peut-être, mais à coup
sûr son témoignage, tantôt drôle et tantôt grave, est
celui d'un juif resté fidèle au judaïsme de son enfance
marocaine.