Ce tome VII contient le curieux journal en caractères grecs tenu par l'auteur de 1811 à 1816, depuis son départ de Suisse avec Charlotte de Hardenberg, qu'il a épousée, jusqu'à la décision de rentrer à Paris sous la Seconde Restauration. Le séjour à Göttingue et dans les environs, le retour en France sous la Première Restauration, les Cent-Jours, le ralliement à l'Empire puis l'exil londonien sont inscrits dans ces pages qui rendent compte des errements sentimentaux d'un velléitaire. Tiraillé entre la paix conjugale, l'aventure nouvelle incarnée par l'inaccessible Juliette Récamier et le retour à l'attachement pour Mme de Staël, il continue de nourrir des aspirations érudites sans aboutissement et des ambitions politiques mal satisfaites.
Le journal est suivi du Carnet rédigé dans un temps d'inaction forcée après un accident, puis des livres de dépenses tenus par Constant pendant ses quinze dernières années, source inépuisable de menues informations sur la vie quotidienne. Le tout est accompagné des outils habituels: chronologie, relevé des déplacements, répertoires des personnes et des propriétés, bibliographie et index divers.