«- Est-ce que tu crois sérieusement que le pays, qui m'a donné cette
médaille et pour lequel j'ai failli donner ma vie, pourrait me faire quoi que
ce soit de nuisible ? Non, n'est-ce pas ! Non ! La meilleure preuve de ce que
j'avance, c'est que les associations juives encouragent vivement à ne pas
désobéir à la loi. Et je vais te dire Katarina : si ton pauvre père était encore
de ce monde, je suis sûr qu'il me donnerait raison et stigmatiserait
ton attitude...
- Le seul souci de papa serait qu'il ne m'arrive rien de fâcheux, quitte à
nier mes origines ou à désobéir à la loi...»
Le lecteur s'attardera avec intérêt sur le dessin de Jean-Michel Beuriot,
dont le trait à la fois fin et acéré et les dominantes de couleurs expressionnistes
épousent avec intelligence la richesse de ce scénario conçu par
Philippe Richelle.
(Le Monde)
Double exercice périlleux parfaitement réussi par Beuriot au dessin et
Richelle au scénario. Une initiation intimiste aux tourments du coeur.
Un classique.
(Libération)
Cet album confirme la maturité du regard historique, et par là même
éthique, de la Bande Dessinée.
(Lire)
Prix du jury oecuménique d'Angoulême 2002
Bédélys d'or de Montréal