« Si la vie a une fin, la gloire, elle est éternelle ! »
À la suite du décès de son père, Keiji décide de quitter son clan après avoir joué un dernier tour à son oncle et de prendre la route pour Kyoto, la capitale impériale. Sur le chemin, il est rejoint par un nouvel allié, Sutemaru. À peine arrivé aux abords de la ville, Keiji se querelle avec le fils du plus grand maître de thé du pays, faisant de lui la cible de tous les ragots de la cité. Hélas, le kabuki-mono n'est pas au bout de ses peines ! Il se trame en effet dans l'ombre un complot visant à assassiner le régent, qui va plonger Keiji au coeur de la tourmente...
Dessiner un manga qui se passe à l'époque Sengoku implique de faire intervenir des personnages historiques bien connus de tous. Et quand je les croque à ma façon, je me retrouve souvent à me demander si je ne pèche pas par extravagance. C'est dans ces moments-là que j'aimerais pouvoir discuter avec maître Ryû. Il aurait sûrement eu les mots justes pour me permettre de représenter ces hommes à leur juste valeur. Par chance, dans ce volume apparaît Ieyasu Tokugawa, et maître Ryû m'avait avoué que s'il devait choisir un acteur pour le camper, il aurait voulu que ce fût Shintarô Katsu, le célèbre interprète de Zatoichi. J'ai donc fait de mon mieux pour honorer sa volonté.
Tetsuo Hara, mars 1991.