L'Allemagne, au début du XXe siècle.
Knulp, un vagabond vieillissant à peine sorti
de l'hôpital, revient dans le village de son enfance :
il est malade, épuisé par des années d'errance.
Sans logis, il va de maison en maison, s'installe
au gré de sa fantaisie chez l'un ou chez l'autre.
Mais l'accueil qu'il reçoit est faussement
chaleureux. Méfiance et rancune sont dans les têtes.
Ses anciens camarades lui reprochent d'avoir gâché
les dons qu'il possédait et de s'être abandonné
à la vacuité de la vie de bohème...
Avec Knulp, Hermann Hesse a brossé
l'un de ses plus beaux portraits littéraires.
Celui d'un être libre qui, pour orienter son existence,
a préféré le rêve aux conventions sociales.
Roman magique, apologie de la désinvolture
et du désintéressement, Knulp est aussi une superbe
méditation sur les blessures secrètes, la solitude
et l'échec.