Cette Lumière
, l'un des fascicules du Shōbōgenzō, fut composé à un moment où, entré dans sa quarantième année, Dōgen compose ce qui est considéré comme le coeur philosophique de son oeuvre.
Cette lumière, insubstantielle, insaisissable par l'intellect, habite tous les êtres et tout ce qui existe. Et, c'est seulement par sa réflexion sur la nature de l'esprit, dans l'assise, autrement dit par la pratique de soi, que l'homme peut y accéder et s'éveiller au réel lumineux, fluide, luxuriant qui est celui du monde où il vit.
Le traducteur s'est appliqué à transmettre l'enseignement de Dōgen avec clarté dans une langue française qu'il veut simple et exacte. Afin de réduire l'écart entre les connaissances bouddhiques des élèves de Dōgen et celles de lecteurs moins avertis et d'amener le texte dans toute sa profondeur, il a accompagné sa traduction d'un important appareil critique, comprenant préface, introduction, commentaires, notes, citations, appendices.
Comme pour ses deux traductions précédentes, une postface de Françoise Dastur et une des photographies des Seascapes de Sugimoto Hiroshi contribuent à élargir le champ de cet ouvrage.