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Mit einem Vorwort von Aleida AssmannNach dem Zerfall Jugoslawiens tobte in den Nachfolgestaaten ein "Krieg um die Erinnerung". Alte Feindbilder aus dem Zweiten Weltkrieg wurden reaktiviert und in Kroatien galt der faschistische "Ustascha-Staat" als Meilenstein auf dem Weg zur kroatischen Unabhängigkeit. Heute steht Kroatien kurz vor dem EU-Beitritt und ist ein Paradebeispiel für die Übernahme europäischer "Erinnerungsstandards" in post-sozialistischen Staaten. Dies ist nicht nur positiv zu bewerten: Unter dem Schlagwort "Totalitarismus" werden die NS- und Ustascha-Verbrechen mit denen des Staatssozialismus gleichgesetzt und "die Serben" als die neuen Faschisten gedeutet. Ljiljana Radonic analysiert anhand von Zeitungsartikeln über die Gedenkstätten Jasenovac und Bleiburg den Wandel der kroatischen Vergangenheitspolitik von 1985 bis heute und bettet diese ein in die Debatten über die "gespaltene Erinnerung" in Ost und West.