La Ballerine
Une fois le talent - la muse - posé en principe, toute oeuvre d'art est le fruit du travail. Cette pochade, sur l'artificiel et le naturel, à travers deux figures, la ballerine et la danseuse d'expression, est un ardnet plaidoyer en faveur de l'exercice quotidien du métier, du travail quasi monacal de l'artisan, dans les limites imposées par des règles intangibles, aux antipodes de la démesure. Afin d'aboutir à l'accomplissement de l'oeuvre d'art.
Dans ce texte écrit en 1963, Günter Grass part d'un modèle conventionnel, même s'il fut sans doute inspiré par sa première femme, danseuse classique, pour énoncer des principes applicables à l'art de l'écrivain, du peintre ou à celui de tout artiste.