«C'est aux extrémités des corps que la grâce se révèle.»
Telle pourrait être la maxime de ce roman, le treizième
de Jean-Pierre Faye (Prix Renaudot en 1964).
Deux amants conçoivent un film - véritable poème de
la vie érotique, développée comme une bataille. Le sujet
en est le corps féminin, lieu de désirs, de fantasmes, de
meurtrissures.
À la croisée de la perturbation surréaliste et des transformations
de Change, ce roman évoque, comme en songe,
des problèmes de société comme les relations virtuelles,
les rapports conjugaux, parfois douloureux, et traite de
la souffrance terrible de l'excision.
Ce récit filmique dessine comme un espace multiple,
véritable scène où se joue la guerre d'amour.