Les traités de paix signés en 1919 et 1920 sont source de frustrations et de rivalités dans les rangs des grandes comme des petites puissances. Parmi celles-ci, la Belgique, première des « puissances à intérêts particuliers », n’avait pas encore fait l’objet d’une approche portant à la fois sur les acteurs individuels et collectifs, interprètes des revendications d’un pays estimant devoir être récompensé pour son héroïsme par le biais de de justes réparations ; sur la nature même de ces revendications et leur issue, et sur le rôle joué par les opinions publiques au sein desquelles une série de milieux cherchent à tirer profit des circonstances afin d’assouvir sans attendre leur soif de compensations.
Sous la direction de Michel Dumoulin et Catherine Lanneau
Avec les contributions de :
Michael Auwers, Francis Balace, Charles Barthel, Philippe Beck, Laurence Boudart, Christoph Brüll, Luc Courtois, Pierre-Olivier de Broux, Emmanuel Debruyne, Vincent Delcorps, Rolande Depoortere, Étienne Deschamps, Michel Dumoulin, Vincent Genin, Emmanuel Gerard, Matthew Haultain-Gall, Wim Klinkert, Vincent Laniol, Catherine Lanneau, Dirk Luyten, Pierre-Luc Plasman, Hubert Roland, Sylvain Schirmann, Tom Simoens, Pierre-Alain Tallier, Pierre Tilly, Dieter Vandenbroucke, Dries Vanysacker, Florent Verfaillie, Didier Viviers et Geneviève Warland.