30 avril 2010. A l'issue d'une belle victoire (2-0) face à Tours, le Stade Brestois retrouve, dix-neuf ans après, l'élite du football français, la Ligue 1 que l'on appelait alors la D1 ou la première division.
Une longue traversée du désert pour ce club finistérien, fusion de plusieurs patronages catholiques en 1950, qui connut rétrogradation sportive et dépôt de bilan à la fin de la funeste année 1991. Un trou abyssal dans les finances faisait momentanément disparaître du football professionnel français un club qui avait connu dix ans de gloire. C'était l'époque du président Yvinec, dieu pour les uns, diable pour les autres, l'époque de joueurs charismatiques (Vabec, Kéruzoré, Le Roux, Buscher, Le Guen, Martins, Bouquet, Guérin, Colléter, Brown, Julio César, Cabanas, Lama, Ginola, Guivarc'h), l'époque où l'aéroport de Brest-Guipavas était devenu une succursale sud-américaine. L'époque aussi des frasques rocambolesques symbolisées par l'aventure colombienne d'un président défrayant la chronique !
On ne s'ennuyait jamais au stade Francis Le Blé, ex-Armoricaine, où souvent les plus grands venaient s'échouer !
En 2004 déjà, mené par un certain Franck Ribéry, le Stade Brestois avait retrouvé la Ligue 2. Cette fois, il accède à nouveau à la Ligue 1, et le football va revivre pleinement à la pointe du Finistère !
C'est cette belle histoire du Stade Brestois que Georges Cadiou, déjà auteur de plusieurs ouvrages sur le sport breton, nous conte dans ces pages. C'est aussi une histoire que l'auteur a connue de très près, ayant commenté à la radio la plupart des rencontres brestoises de cette époque.