Je ne parlerai qu'à voix basse à mes fantômes familiers et de nos pas dans les allées incertaines du vieux vieux temps nul ne pourra suivre la trace
les reflets au bord des étangs de nos misérables carcasses s'évanouissent comme passent les frêles amours les nuées
les étincelles de la grâce je ne parlerai qu'à voix basse et le coeur à peine battant à mes ombres dépossédées par le mirage des années incertaines du vieux vieux temps
La vignette de couverture est de Jean-Claude Pirotte.