L'hiver 2008, Jean-Pierre Otte avait recueilli chez lui un jeune Russe de 20 ans, originaire de Yalta en Crimée, du nom de Sergueï. Celui-ci se prit d'amitié pour les premiers livres de l'écrivain. Il les lisait, les relisait apparemment sans se lasser, presque au risque de l'addiction, en épinglant çà et là des phrases et des passages qu'il transcrivait dans un cahier auquel il attribua le titre de La bonne vie.
Extraits
Quand on rencontre une clôture, comment savoir de quel côté on se situe par rapport à elle ?
Il n'y a pas de vérité, il n'y a que des mensonges trompeurs.
On se devine avant de se vivre.
En cours de chemin, ne pas cesser d'être disponible aux invitations que la vie nous lait.
Quelquefois, à moments perdus, il est bon de s'adonner à des exercices d'évasion.