C'est un rapport d'auto-affectation qui tient l'écriture à la photographie
et la photographie à l'écriture sans qu'elles ne puissent jamais se
dissoudre ou disparaître l'une dans l'autre.
Au mieux, tout juste, elles s'enfoncent ; elles enfoncent la différance
dans le réel.
Elles mettent en échec nos attentes concernant le marquage de
séparations et de territoires, nos espoirs d'études comparatives.
Les fragments réunis ici interrogent les formes, les apparitions et les
trajectoires possibles des oeuvres-limites, là où l'invisible se lit comme
écriture de la lumière.