Les Diaboliques de Barbey d'Aurevilly ont été le grand succès de la fin du XIXe siècle. Au XXe siècle, le regard du Diable a bien évolué et, de nos jours, pour son malin plaisir ce voyou voyeur colle volontiers son oeil au viseur d'une caméra pour recadrer le monde tel qu'il est. La caméra du Diable renouvelle Les Diaboliques. Rien n'est plus adaptable au cinéma que les romans infimes qui composent ce recueil, histoires peuplées de diaboliques, mi-anges, mi-démons, ni anges ni démons.
Depuis La Nuit du chasseur et Le Rideau cramoisi, le septième art offre au Diable tous les déguisements et masques possibles. Chacune de ces ciné-nouvelles (nouveau mauvais genre) est un film en puissance.