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Preocupado por las consecuencias de la industrialización sobre el ser humano, el escritor y periodista Sherwood Anderson visitó a finales de los años veinte del siglo XX numerosas fábricas del sur de los Estados Unidos, con el fin de observar de primera mano los profundos cambios que el paso de una vida agrícola a una mecanizada comportaban para las personas.Temas recurrentes en su obra como la alienación industrial de los nuevos modos de vida, la pérdida ?trágica? de los valores tradicionales o la defensa de los oprimidos desde su particular visión de la desigualdad atraviesan estos ensayos de estilo sencillo aunque cargados de complejidad.Movido por el pesimismo y el desconcierto provocado por un horizonte a su juicio poco alentador, Anderson en ocasiones esboza teorías que a día de hoy resultarán cuanto menos curiosas sobre el futuro del mundo del trabajo, las relaciones entre hombres y mujeres, el compromiso social de los artistas o la capacidad del ser humano para «salvarse a sí mismo».A caballo entre la crónica periodística y el relato, los doce artículos que componen «La canción de las máquinas» son un compendio de las debilidades humanas ante el imperio de la técnica, en los que su autor expone los dolores de una generación desorientada por el advenimiento de un mundo desconocido. Como él mismo sentencia en la obra: «la industria moderna es como la guerra. Es la guerra. El individuo carece de valor».