La solitude nous angoisse, et pourtant nous
avons tous besoin d'être seuls pour nous
ressourcer. Winnicott est le premier psychanalyste
à s'être penché sur ce paradoxe. Il montre comment
le petit enfant, pour mûrir affectivement, fait
l'expérience de la solitude bien que sa mère soit à
ses côtés. Et il souligne l'importance de respecter
le besoin d'isolement des patients pour leur
permettre de revivre l'expérience infantile d'une
solitude accompagnée et apaisante. Replaçant
le rôle du corps au premier plan, il nous rappelle
que le bien-être mental peut aussi passer par une
simple présence physique.