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Antoine de Baecque est historien de la Révolution française, critique de cinéma, actuellement rédacteur en chef adjoint de Libération, responsable des pages Culture. Il a publié, chez Grasset : La Gloire et l'effroi (1997), Sept morts sous la Terreur (1997) ; chez Calmann-Lévy : Le Corps de l'histoire (1993) et Les éclats du rire (2000) ; et chez Gallimard une biographie de François Truffaut (Prix des Lectrices de Elle, 1996) qui fut un succès de librairie, vendue partout à l'étranger.
Le Livre: En cinq ans, les deux responsables du pouvoir exécutif, Jacques Chirac et Lionel Jospin, n'ont cessé de s'opposer. Désormais les enjeux électoraux de la « présidentielle » conduisent à ce duel irréfutable. Chirac contre Jospin n'a d'autre destin que d'être un « match », de se transformer en un « duel », ce que résume, au pays des Gaulles volontiers batailleur, l'expression « combat des chefs ». Ce combat, avec ses péripéties et ses échanges musclés, ne s'arrête pas à sa seule chronique, réjouie ou désolée. Car il propose un schéma d'opposition, une représentation de la politique, qui, en France, pays où l'incarnation sensible des valeurs a toujours été très présente, est aussi une plongée dans l'histoire. Le duel se déploie comme un récit possible, une « fiction maîtresse » aisément reconnaissable. Pour tout dire : il est la cérémonie politique par excellence. Depuis deux siècles, et la naissance de la politique moderne, l'opposition au sommet est un cas de figure devenu un cas d'école des stratégies de conquête du pouvoir. Antoine de Baecque montre ici, à travers une série de portraits bifrons (c'est-à-dire : Georges Danton contre Maximilien Robespierre, Victor Hugo contre Napoléon III, Léon Gambetta contre Jules Ferry, Jean Jaurès contre Maurice Barrès, Léon Blum contre Maurice Thorez, Philippe Pétain contre Charles de Gaulle, Charles de Gaulle contre François Mitterrand, François Mitterand contre Valéry Giscard d'Estaing), combien le dernier duel en date, opposant Jacques Chirac et Lionel Jospin, est d'abord une représentation inscrite dans une histoire de la politique française. Le petit face au gros, l'homme d'action face à celui de la réflexion, l'austère face au viveur, l'homme du peuple face à celui des élites, le tenant face à l'outsider, sont autant de possibles du combat des chefs. Mais c'est précisément parce que les cartes sont brouillées (qui, de Chirac ou de Jospin, est le légitime, le sage, le petit, le riche, le bon vivant ?) que cette plongée dans l'histoire si particulière d'une cérémonie du pouvoir, peut être si éclairante.