«On dit que plus un rosier souffre et plus il donne de
belles roses. Les jardiniers le savent, qui en plantant cet
arbuste lui flanquent rituellement quelques coups, du
plat de la pelle. Ainsi en était-il de Genet : chaque
heure de souffrance à Mettray, pinçant les cordes de ses
nerfs, faisait croître son génie. Bientôt il tirera lui-même
de son désespoir, comme d'une harpe merveilleuse, les
sons mélodieux du malheur.»