«fouillant les bâtisses effondrées
tranchant le Temps
disparu
qui déployait ses ailes blanches
fouillant
la mémoire d'une rame
là où nous finissons
asphodèles le sang noirci
fouillant le songe d'une enfance
désaccordée de notre chant
dévorée dans le miroir
du Temps
les vestiges conservent la douleur
d'1 sang de notre plaie
l'amertume a fait son travail
nous expatriant
d'une bouche rongée
de rouille nous laverons nos pieds blessés
où dorment les crécelles»
M.B.