«En partageant avec moi les mauvaises humeurs et
les coups de ma mère, la Rita a dû me rendre un
fieffé service, mine de rien. Je me trouvais moins seul
face aux adultes, elle prolongeait la famille, ouvrait
un peu le trio étouffant pour un enfant unique. Par sa
présence, son comportement insolite aussi atypique
pour un chien que l'était celui de mes parents, elle
rendait les choses un peu plus "normales", en somme.
Elle a dû me servir de "petite soeur", de ce que j'imagine
qu'aurait été une petite soeur... En écrivant sa
vie je referme la boucle... C'est un clin d'oeil au
temps perdu.»
Claude Duneton