Le point de vue des éditeurs
Le nouveau roman de Peter Carey fait dialoguer magistralement deux voix et deux destins.
Séparés par plus d'un siècle, deux êtres fous d'amour et de chagrin poursuivent le même but : alors qu'en 1854, Henry Brandling, un aristocrate anglais, cherche en Forêt-Noire un horloger capable de construire un jouet mécanique qui guérira son fils, Catherine Gehrig affronte en 2010 la mort de son amant secret en restaurant le même automate au sein du musée londonien où elle officie comme conservatrice.
Reliés par des carnets (que l'un écrit et que l'autre lit) et par leurs interrogations sur la mort, l'amour et la technique, ces deux personnages émouvants découvrent progressivement que ce jouet mécanique recèle des mystères bien plus grands.
La Chimie des larmes est un grand roman sur la force créatrice et sa participation à notre capacité de résilience.