Pour la première fois un penseur musulman imagine le procès de Jésus. Sous ce titre mystérieux, La Cité inique, Kamel Hussein se propose, dans un récit paru au Caire en 1954, d'éclairer les acteurs de ce grand drame en une suite de scènes successives : les Juifs, les apôtres et les Romains. Mais les responsables du complot sont pour lui tous les hommes qui veulent tuer la conscience en mettant en accusation celui qui la leur découvre dans toute sa clarté. En retraçant d'une plume sensible l'histoire de cette seule journée, le Vendredi saint, et en concentrant sa réflexion sur le sens de la condamnation de Jésus, il fait naître une oeuvre forte, unique en son genre dans la littérature arabe.
Cette troisième édition est augmentée de deux chapitres qui ne figuraient pas dans les premières.
« Une psychologie musulmane du Christ » (Louis Massignon).
« Une méditation musulmane sur le mystère de la Croix » (Jacques Berque).
« C'était une entreprise difficile et délicate ; elle est tout à fait nouvelle, marquée par une volonté de compréhension et de sympathie peu commune. Elle est même audacieuse » (Roger Arnaldez).
« Son grand mérite est de nous faire sentir combien la passion de Jésus est moins derrière nos jours que devant eux » (Jean Grosjean).