Marc Alyn entre en poésie par un coup d'éclat, en 1957,
recevant dès l'âge de 20 ans le prix Max Jacob pour Le Temps
des autres (Seghers). Critique littéraire et fondateur de la
collection «Poésie / Flammarion», il consacre des essais
à Gérard de Nerval, François Mauriac, Dylan Thomas, André
de Richaud, Norge et Lawrence Durrell. Volontairement éloigné
de la vie littéraire, à Uzès, il voyage en Orient, notamment
dans le Liban en guerre, et ne revient à Paris qu'en 1987,
publiant sa trilogie Les Alphabets du Feu. Par la suite, il élargit
et renouvelle son oeuvre, recevant en 2007 le prix Goncourt
de la poésie. Cette anthologie personnelle regroupe un large
choix de poèmes écrits entre 1956 et 2011.
Philippe Soupault avait décrit à l'avance son parcours, affirmant :
«Marc Alyn assume et accepte la destinée douloureuse et prodigieuse,
merveilleuse et dangereuse, celle d'être un poète, uniquement
un poète.»
«Chaque poème est genèse d'un monde idéal. Nocturne ou solaire,
il est rayonnant. L'harmonieuse cadence le guide dans sa quête
métaphysique.» Robert Sabatier