Depuis la dernière campagne présidentielle en France en 2012
jusqu'aux récents résultats des élections cantonales dans le Var, la
communication politique a fait de plus en plus appel au «mentir-vrai».
Cette fiction utile participe de la forte personnalisation des
campagnes de communication et valorise l'ego de celles et ceux
qui y ont recours.
Alexandre Eyries développe dans cet ouvrage une étude
éclairante des limites atteintes par le «mentir-vrai» qui, une fois
confronté à la loi des urnes, a fini par s'effondrer parce que les
citoyens français n'y ont pas entièrement adhéré.
Il propose une analyse sans concessions d'un système en
perdition et une réflexion intéressante sur la montée en puissance
et l'attractivité des populismes de tous bords.