La confiance est aussi chemin guérison intérieure comme Thérèse l'a expérimenté pour elle-même au coeur de sa fragilité. Cette confiance thérésienne transforme la personne humaine lorsqu'elle se met à l'école de la grâce, en l'accueillant de Dieu et en répondant amour pour amour par le don de soi-même.
En affirmant que la "confiance fait des miracles", Thérèse ne fait pas oeuvre de pieuserie mais de révolution copernicienne proprement chrétienne. Dans une société actuelle hyper moderne où la personne ne cesse de se chercher en investissant ses émotions et l'intensité de ses désirs, la sainte de Lisieux affirme que l'homme ne se trouve vraiment lui-même que dans sa confiance en Jésus-Christ. Tandis que la devise de Descartes, "je pense donc je suis", souligne la singularité rationnelle de la vie humaine, celle de Thérèse, l'élargit à sa dimension universelle : "j'ai confiance dans le Christ donc je suis". Non sans effet, car cette dynamique de la confiance est aussi chemin guérison intérieure comme Thérèse l'a expérimenté pour elle-même au coeur de sa fragilité, ce que décrit la première partie de l'ouvrage. La seconde partie montre comment la confiance thérésienne transforme la personne humaine lorsqu'elle se met à l'école de la grâce, en l'accueillant de Dieu et en répondant amour pour amour par le don de soi-même.
3 questions au père Tanguy-Marie Pouliquen :