Au bout du compte, l'apocalypse zombie aura surtout généré un gigantesque problème de gestion des déchets. Les brûler dans des fours géants ? Ça rappelle trop de mauvais souvenirs. Les enterrer ? On a bien essayé, mais pour se retrouver avec des hectares de boue grouillante. La seule réponse possible était d'envoyer ces millions d'automates immortels en orbite. Mais voilà, l'entrelacs des corps se met à filtrer la lumière du soleil, génère des maladies de peau et des désordres psychiques que personne n'avait vu venir. De l'hypochondrie agressive, des troubles dépressifs chroniques, des poussées suicidaires irrésistibles, et bientôt des ados se suicident en masse pour rejoindre l'éternité orbitale. Petit à petit, la Terre est devenue invivable. Et la mort n'est plus une issue. Un roman d'une noirceur sidérante à l'imagerie traumatiquement poétique.