La cour des miracles
« Quand on croit à la politique, on a la manie du prie-Dieu, de la messe, du sermon, des excommunications, de l'eau bénite, du catéchisme, du bûcher, du bouc émissaire, du bréviaire, des burettes, des oraisons, mais surtout : des génuflexions.
Quand on n'y croit plus et qu'on est devenu un athée de la politique, on devient libre. Dès lors, on voit comment le cinéma politico-médiatique a pour fonction de nous laisser croire qu'un changement d'homme apportera un changement de politique, alors qu'il n'en est rien. [...]
Avoir observé la dernière campagne en voltairien pour la raconter au jour le jour n'en demeure pas moins un geste politique : car déchirer le voile des fictions contribue au démontage de la servitude volontaire. »
M.O.