La «république» sécuritaire prétend échanger une partie des libertés
publiques encore en vigueur contre une mise en spectacle de la
«sécurité». Avec pour conséquence de stigmatiser toutes celles et tous
ceux qui n'entendent pas se plier à cette démocratie de caserne. Ce qui
est en jeu, c'est l'instauration d'une société de la contrainte, basée sur
l'hyper-surveillance des citoyens de première ou de seconde zone. C'est
une forme de militarisation durable de la société à travers une stratégie
de la tension, un management par la terreur.