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«En los hornos del pan, con brasas de brezo, el fermentar de la nieve.» Con La desaparición de la nieve llega una convulsión a las letras españolas. Una obra literaria que transgrede límites y fronteras. El lenguaje, el cuerpo y la naturaleza tejen una «enigmática organización» que se manifiesta por la boca de la literatura: las palabras en vilo. Poemas que cuentan historias, que se mueven «como un viento infinito» por los espacios de la narrativa, la canción, los graffiti, el cine mudo o el germinar onomatopéyico. Una literatura «piel roja», que reivindica el arte de la «mirada fértil», la «mano sincera». Una literatura que quiere identificarse con el andar del vagabundo de Chaplin y el vuelo del cuervo de Noé, el de la simultaneidad entre lo imprevisible y el destino, entre la vanguardia y la saudade. Este libro es también, en sí mismo, una isla de biodiversidad. La boca de la literatura habla aquí en gallego, castellano, catalán y euskera.