« Le monde est désorganisé ça gîte de partout, ça tangue à nous de le recomposer en poésie c'est par la langue »
La Divine Pandémie
est un « journal de confinement » qui se veut le contraire d'un journal de confinement : il est cheminement d'un poème, en dialogue avec La Divine Comédie de Dante, produisant des échos parmi les personnes - intimes, amis, mais aussi écrivains, artistes, intellectuels - avec lesquelles l'auteur correspond et partage son chant le long de la pandémie. On y croise par exemple Nancy Huston, Michel Houellebecq et Bruno Latour. Il s'agit bien d'une quête de la parole, en un temps où tout porte à l'étouffer, et d'une tentative (réussie) de communion autour de l'écriture poétique. D'où la nécessité d'un travail sur les formes traditionnelles, aisément reconnaissables par le plus grand nombre - une manière de « révolution poétique », pour mieux dire un monde qui s'en va, et peut-être se préparer à un monde qui n'est pas encore arrivé.