18 novembre 2012, au soir du congrès de l'UMP, c'est la cohue à la Cocoe. Copé ou Fillon ? Dans l'ombre de ce duel informe, un courant crée la surprise. C'est la Droite forte, motion sortie gagnante et sans conteste du vote militant qui s'est tenu le même jour afin de déterminer la ligne politique du parti.
Guillaume Peltier et Geoffroy Didier claironnent à sa tête. Quelques semaines plus tard, ils intègrent la direction de l'UMP. Les deux compères, jamais élus sur leurs noms mais armés d'« idées fortes », ont le « sarkozysme » en bandoulière, le « devoir » de s'adresser aux électeurs du FN dans leur programme, et une folle envie de s'imposer au premier rang d'une reconquête « décomplexée » du pouvoir. Bienvenue chez les nouveaux patriotes ! Mais gare aux détails qui interpellent.
Au travers de la Droite forte, du parcours de ses hussards, et de leurs adversaires sous-marins - Droite populaire, Droite sociale, Droite humaniste -, le destin de la droite tout entière s'interroge dans les détours d'une petite histoire capable de modifier la grande.