Le pape François est présenté comme progressiste et sensible
aux intérêts des peuples, mais sous ses sourires et ses bons mots
se cache un pape autoritaire et dogmatique. Ce pape prend
appui sur des mouvements très conservateurs comme Communion
et Libération ou l'ordre des Chevaliers de Colomb, proches de
l'Opus Dei.
Le bon pape François commence d'ailleurs à tomber le
masque lorsqu'il déclare que «l'Europe subit une nouvelle invasion
arabe» (sic), lorsqu'il appelle les «catholiques identitaires» à
reprendre la rue, lorsqu'il combat la laïcité républicaine et
diabolise les athées.
Après un état des lieux des scandales financiers, politiques,
sexuels, Paul Ariès procède à une analyse très fine et
documentée de «l'Église de François» notamment en matière
d'écologie et de sexualité. Ce texte limpide offre un éclairage
surprenant sur le meilleur communicant que l'Église ait connu
depuis longtemps.