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Pendant des siècles, tous les médecins ont été des hommes. Ont-ils su faire abstraction de leur sexe pour décrire l'anatomie et la physiologie féminines ? On peut aisément démontrer que non. La définition qu'ils ont donnée de la "nature féminine" est toujours inspirée, consciemment ou non, par le souci d'établir ou de confirmer la supériorité masculine. Ils ont peu à peu construit un stéréotype de la féminité ; et ce stéréotype a reçu l'approbation de toute la société à partir de l'âge des Lumières. La définition médicale de la femme invitait à une domestication, pleine et entière du sexe féminin au service de la reproduction et de la famille. En outre les médecins-hommes ont totalement subordonné les femmes-soignantes : sages-femmes, infirmières, et même les premières femmes médecins. L'obstétrique, la gynécologie, et même la puériculture ont été ainsi confisquées par les hommes. La "nature féminine" a été livrée sans recours à la "science" masculine, pour le meilleur et pour le pire. Au seuil du XXe siècle, le progrès des connaissances et l'évolution sociale ont remis en cause la définition médicale de l'être féminin. Ensuite les femmes ont envahi des métiers dont les médecins les disaient incapables, y compris la profession médicale elle-même. Elles ont conquis la maîtrise de la génération. Le rapport entre la médecine et les femmes s'en trouve modifié, mais aussi la relation entre les sexes, la place et le rôle des femmes dans la société. Yvonne Knibiehler est professeur à l'Université d'Aix-Marseille. Elle a publié L'histoire des mères (1980), Nous, les assistantes sociales (1980), La beauté, pour quoi faire ?, en collaboration avec Catherine Fouquet, qui est professeur d'hypokhâgne à Aix-en-Provence.