Les signaux sont chaque jour plus clairs : la phase actuelle de
mondialisation touche à sa fin. Née dans les années 1980 avec
le système boursier mondial et la chute du mur de Berlin, elle a
reposé sur une utopie : une planète unifiée par le libre-échange,
régie par le marché et la démocratie.
Mais aujourd'hui, le courant protectionniste remonte. Des
entreprises, notamment américaines, relocalisent leurs industries
dans leur pays. L'OMC tremble. Partout, le nationalisme déborde.
Plus personne n'a honte de protéger son économie et de jouer
sur sa monnaie.
Il ne faut pas regretter la mondialisation. Malgré son indéniable
effet de rattrapage pour des pays pauvres, bien peu en
ont profité.
Avec clarté et humour, François Lenglet décrit le monde qui
vient. Un univers où les classes moyennes tiendront leur revanche
et où le parasitisme des mafias volera en éclats.