La fin de toute chose
Les descriptions de la fin des temps et de l'Apocalypse dans le Coran n'ont pas seulement nourri un messianisme temporel, annonçant les événements qui départagent les amis et les ennemis de Dieu. Le philosophe Christian Jambet présente ici une oeuvre du penseur shiite Mullâ Sadrâ qui, au XVIIe siècle, « neutralise les conflits de la fin des temps en leur donnant un sens permanent et spirituel, qui en apaise l'urgence, en défait les prestiges temporels au profit du combat spirituel ».
L'essai qui précède la traduction de L'Épître du rassemblement dévoile ainsi une éthique de la résurrection. Il éclaire également les influences néoplatonicienne et soufie qui parcourent cette oeuvre, dont Christian Jambet restitue ici toute la puissance.