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Nous sommes au cinéma et nous voyons Venise. Mais nous la voyons encore mieux en fermant les paupières — les oreilles, pas la peine car le film est muet. De toute façon, la Venise la plus vraie est celle qu’on invente. C’est à Venise que se croisent des touristes du monde entier et que s’entrecroisent des destins — comme celui de Jean-Pierre Loureau, bon père de famille et professeur de lettres, et de Mary Ramsay, américaine et riche. C’est à Venise que, même si on essaie de les prolonger indéfiniment, doivent finir les vacances. Qu’on ait pris goût à la liberté et qu’on veuille entretenir à jamais cette bienheureuse illusion d’être soudain devenu « autre », ne peut rien contre le cours des choses : il faut retourner à sa femme, à ses gosses et à son métier. Il faut dire adieu aux pigeons, aux jeunes filles belges ou canadiennes, aux amours ébauchées. Venise continuera bien de sombrer sans nous, et nous de mourir sans Venise. On va toujours trop tard là où on a toujours rêvé d’aller...