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Mon nom est Mali Allison ; psy de formation et écrivaine de passion. Depuis un moment, je me questionne à propos d’une certaine relation. De plusieurs relations, devrais-je préciser. On dirait que mon tissu social s’effrite au point de voir à travers. « C’est plus facile être seule comme une ermite dans une caverne qu’avec du monde finalement ! », que je songe récemment, habillée en mou, les cheveux juste assez dépeignés, tranquille chez moi à écrire des histoires. Dans le dossier de ladite certaine relation, nous avons décidé de partir au Sri Lanka pour solidifier notre couple – ou pour le ruiner complètement, c’était à déterminer. Ce périple devait nous permettre de nous recentrer et d’y voir clair. Or, ce fut un peu plus compliqué que prévu. En réalité, voyager en Asie, c’est naviguer parmi des marées humaines en s’inventant disciple d’une religion impliquant une ribambelle d’animaux allégoriques douteux, alors que son juvénile chauffeur de tuk-tuk fait figure de thérapeute conjugal entre deux visites de bouddhas couchés arborant toujours un regard de jugement dernier. C’est aussi expérimenter un inquiétant karma humide – sans en comprendre le sens. Pour ensuite immobiliser son vélo en bordure du chemin de sa vie afin d’apercevoir l’éléphant assis en tailleur en plein centre de toutes ces relations qui ne tournent pas rond. L’important, au bout du compte, est de reconnaître qu’il existe, cet éléphant, et de lui céder le passage… ou non !