Et si la monnaie était une chose trop sérieuse pour être confiée
à nos banquiers centraux ?
Mario Draghi (zone euro), Janet Yellen (États-Unis) et quelques
autres, encore inconnus hier, sont devenus les nouveaux maîtres
du monde et jouissent désormais d'un pouvoir fou.
En 2008, ils ont voulu éviter un désastre encore plus grave
que celui de 1929 en injectant des milliers de milliards de dollars
ou d'euros dans l'économie. Aujourd'hui, on compte sur eux pour
faire repartir la croissance, combattre la déflation, résoudre les
problèmes d'endettement des États ou empêcher l'éclatement
de l'euro.
Mais nos banquiers centraux ont échoué à faire redémarrer la
machine. Pis encore, en nous inondant de liquidités, ils jouent un
jeu dangereux. Par leur inconséquence, ils nous ont installés dans
l'ère de la crise financière permanente, où chaque secousse sera
suivie de répliques encore plus courtes et dévastatrices.
Les auteurs décortiquent l'engrenage infernal dans lequel les
banques centrales nous entraînent et expliquent à quoi pourrait
ressembler une «bonne» politique monétaire, créatrice de prospérité,
de richesses et d'emplois.