L’EUROPE était partagée entre deux alliances : d’un côté la Russie, l’Autriche et la Prusse, ou l’alliance absolutiste ; de l’autre, l’Angleterre et la France, ou l’alliance constitutionnelle. Tout à coup l’Angleterre renonce à l’une pour s’unir à l’autre ; mais l’Angleterre n’a subi à l’intérieur aucun changement qui justifie ces nouveaux rapports avec des alliés et avec des ennemis. Elle a donc sacrifié toutes ses sympathies à quelque grand intérêt politique, à un intérêt qui est d’accord avec les vues de la Russie, qui a dicté le changement.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.