Une petite fille du Mali avait accidentellement avalé
de l'eau de Javel. L'oesophage brûlé, elle devait être
alimentée par une sonde fichée dans l'estomac. Elle avait
un rêve, lancinant : pouvoir un jour manger de nouveau
une glace à la vanille... Elle a pu être opérée à Paris :
«Je lui ai apporté sa glace après l'intervention», raconte
le professeur Alain Deloche.
Ailleurs, c'est un garçon cardiaque, épuisé, danseur étoile
du ballet de Kalmoukie, qui, soigné, put continuer à
exercer son art, un jeune Cambodgien opéré d'une flèche
dans le coeur ou un enfant de Syrie cruellement blessé
par un obus et qu'une prothèse a remis debout... Pour
sauver ces destins broyés, nous dit l'auteur, il a fallu
que s'ajoutent au savoir-faire médical «une inébranlable
solidarité, un peu de hasard et, peut-être aussi, une
touche de divin».
Un tour du monde d'espoir où la chirurgie est mise au
service des enfants les plus démunis. Nul ne peut sortir
indemne de cette plongée dans la lutte toujours recommencée
pour la vie... Voici une part de ce qui fait le
meilleur de l'homme.