La Glèbe, roman publié en 1887, jamais réédité depuis, ressortit d'abord à ce thème récurrent du naturalisme : la ruralité. La Terre de Zola en est l'exemple le plus connu.
Toutefois, ce qui distingue La Glèbe, c'est sa dimension fantasmatique. La Glèbe est un de ces moments où le naturalisme, de creuser le réel, de disséquer les passions et les hérédités - en l'occurrence la lente et implacable folie de Cyrille, ivre d'alcool, de jalousie et de solitude -, passe de l'autre côté : là où sont les hallucinations, là où sont les fantômes et les cauchemars. Il s'agit presque d'un fantastique du naturalisme : Le Horla de Maupassant l'attestait déjà.