même et il se trouve véritablement abandonné. Le temps n'est plus alors un cadeau mais un monstre qui se dévore lui-même, le mouvement vide de ce qui est éternellement semblable : il nous fait absurdement tourner en rond avant de nous dévorer nous aussi. Dans un cycle issu de la Création et de l'Histoire, rien d'humain n'est ignoré. Et c'est uniquement de cette manière que tout ce qui est humain - l'aspect ténébreux comme l'aspect lumineux, l'aspect sensuel comme l'aspect spirituel - est sauvé. Ce qui est humain trouve sa place dans le tout qui lui donne du sens et libère l'homme de son isolement.