Un siècle après l'événement, la Grande Guerre
reste d'une étonnante présence dans la
mémoire, les productions culturelles et l'espace
public. Elle suscite un foisonnement
de recherches qui renouvellent les connaissances
dans tous les domaines, des approches
politiques et diplomatiques à l'histoire économique
et sociale et, plus récemment, à
celle des sensibilités, des identités ou de la
violence. Ce livre en propose une synthèse
précise et accessible. Il aborde des débats
interprétatifs encore vifs : quelles sont les
causes du conflit ? Quel sens donner aux
entrées en guerre de 1914, et peut-on y lire
une adhésion à la guerre ? Comment expliquer
l'intensité de la violence ? S'agit-il déjà
d'une guerre totale ? Pourquoi les combattants
ont-ils obéi ou désobéi ? Quels ont été
les effets sociaux du conflit ? Pourquoi son
règlement est-il resté si fragile ?
Pour répondre à ces questions, l'ouvrage
propose un récit complet et détaillé, attentif
aux spécificités nationales, nourri de références
bibliographiques, permettant une
première approche comme une étude plus
approfondie de la période. Il s'attache à restituer
les logiques sociales qui ont permis aux
États, aux sociétés et aux individus d'endurer
l'immense épreuve de 1914-1918.