Copenhague, enfin ! si belle quand on l'aborde par la Baltique.
Pelle est bien décidé à la conquérir. Mais c'est dans
l'Arche qu'il va échouer, cette termitière où grouille une vie
insoupçonnée, celle des oubliés, des rebuts. Pelle comprend
alors qu'il n'y a pas de nations, seulement des peuples :
celui des pauvres, et celui des profiteurs. Au Grand Hiver
qui décime les plus démunis succède un printemps de lock-out
qui affame le monde ouvrier.
Pelle, yeux bleus, moustache blonde, rencontre Ellen. Et
se construit un chez-soi. Deux enfants. Vertige de bonheur :
Pelle ne saurait assurer son seul salut. Il devient le leader
du Mouvement ouvrier. Au risque de tout perdre.
Martin Andersen Nexø nous livre dans ce troisième tome
de Pelle le Conquérant des pages bouleversantes, telles celles,
inoubliables, de la dernière danse de Hanne, ou celles de la
mort du vieux Lasse. Au-delà du roman prolétarien, Martin
Andersen Nexø signe ici une éblouissante saga.