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Nous voici en Lorraine : une vallée qui se perd au flanc des Vosges ; sous un ciel ardoisé, une usine, piège à pauvres, installé là comme le papier tue-mouches au plafond des cuisines villageoises. Vaille que vaille, on y vient. Et, après tant d'autres, par un matin perlé de rosée du début du siècle, le père conduit son fils à la porte du grand cactus de fer où veille un suisse à cocarde... Ici commence la chronique attentive et tendre d'une clairière usinière : tout un peuple ouvrier travailleur et fidèle où Zola reconnaîtrait les siens n'y vit que pour et par la Grande Usine tandis que, dans les capitons du capitalisme triomphant, les hauts messieurs de la compagnie parisienne tranchent du sort de leur peuple manufacturier... jusqu'au jour où la nationalisation les arrache à leurs fauteuils. Énarque né au sein de la petite communauté qu'il nous décrit, devenu ensuite un des hauts messieurs qu'il nous présente, Paul Vincent témoigne sur les uns et les autres avec la précision d'un reporter, d'un historien, d'un économiste. Aux premiers, il réserve un œil affectueux ; aux seconds, il jette un regard joyeusement féroce. À quoi se révèle un écrivain singulièrement riche, alerte, surprenant. Remarquable par son allure et par son ton, noble et populaire, goguenard et sérieux, tendre et sarcastique à la fois, ce roman l'est aussi par son objet : jusqu'ici, la littérature de racines nous a menés au cœur du monde rural, breton, languedocien, bourguignon, limousin... La Grande Usine, elle, nous fait pénétrer dans le monde industriel, au sein d'une région négligée depuis Barrès, la Lorraine. Plus d'un y sera sensible. Entrez dans La Grande Usine : toute une partie de notre histoire est là, brûlante d'actualité avec nos batailles politiques, nos conflits sociaux, nos interrogations sur le racisme, nos querelles sur l'enseignement, nos chômeurs désespérés... notre automne économique.