Dans ce texte sur La Grèce, écrit en 1922, Hugo von Hofmannsthal se reporte par le souvenir à l'unique voyage qu'il y effectua au printemps 1908, le qualifiant de « voyage spirituel ». Là, ce n'est qu'en se détournant de toutes les représentations livresques, à la fois excessives et en porte-à-faux, qu'il put ressentir la proximité d'une Grèce qui s'imposa à lui par le mystère d'une pleine lumière « comparable à rien sinon à l'esprit » - cette lumière seule permettant de comprendre « l'unité de l'histoire qui, depuis des millénaires, détermine notre destinée intérieure. »