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À Lyon, en juin-juillet 1869, deux mille ouvrières de la soie, les « Ovalistes », se mettent en grève. Comme le rappelle Michelle Perrot dans sa préface, « deux mille femmes en grève, durant un mois de l'été 1869, voilà déjà, en ces temps où la grève demeure un acte viril de producteurs "à part entière", une manière d'événement… Philomène (ou Rosalie ?) Rozan, la meneuse aux deux prénoms et sans visage, proposée par Marx comme déléguée au Congrès de Bâle, n'est-elle pas le symbole de la Nouvelle Alliance, la figure possible du prolétariat en marche ? Assez obscure pour devenir drapeau, assez anonyme pour incarner le peuple. Femme enfin, c'est-à-dire forme vide accueillante aux représentations emblématiques. Très tôt, presque immédiatement, se construit une légende qui recouvre et dénature les pratiques quotidiennes… Ces filles, qui écrivent si respectueusement au Préfet, se rebellent, circulent, chantent et rient. Elles s'interpellent, s'entraident, logent les unes chez les autres, se rencontrent enfin. Expériences confrontées, projets échangés, amitiés nouées, liens fugaces ou durables, qui sait ? et quels souvenirs ? quelles traces tout cela a-t-il laissées ? Il y a là un "vécu" et une mémoire qui nous échappent à jamais… Philomène n'ira pas à Bâle… La grève des Ovalistes, dont personne ne se soucie plus vraiment, transfigurée en un épisode tonitruant de l'Internationale, entre dans la légende où se voile la réalité des choses, et où sombre leur vérité. Ce livre sincère n'est pas seulement une contribution à l'histoire des femmes. Il dit aussi comment, parfois, les hommes écrivent la leur. »